Afin de trouver une solution face à un problème de la taille du dérèglement climatique, comment trouver une réponse gobale adaptée à chaque état, chaque groupe, chaque communauté?
A la racine
Lors d'une conférence sur le développement du spatial à l'échelle européenne, un membre de l'armée
présentait les intéractions possible entre Etats:
-la confrontation
-la contestation
-la compétition
Adapté à une échelle plus large que les Etats, pour la suite de ce post, je rajoute une dernière
intéraction possible qui est au delà de la compétition: la coopération.
Implication des intéractions
Selon l'intéraction dans laquelle nous sommes, les implications sont différentes.
Dans le cas d'une volonté de changement, définissons 4 critères de réussite:
-Processus créatif: critère répondant à la capacité à créer de la nouveauté, à innover pour "faire mieux"
-Performance qualité: critère répondant à la réussite qualitative du projet
-Performance vitesse: critère montrant la capacité à avancer plus ou moins vite suivant les intéractions
-Opposition/Ségrégation des camps : critère montrant la capacité à fédérer ou, au contraire, à diviser.
Une fois tous les critères définis, ne reste plus qu'à croiser intéractions et critères. Le résultat est le
suivant.
Premier constat: la confrontation ne fait qu'exacerber la différence d'opinion, il n y a pas de réussite
possible.
Le changement intervient à partir du moment où les 2 partis décident de coopérer, après capitulation d'un
des camps dans le pire des cas.
La contestation ne participe pas non plus au processus créatif. Elle peut mettre en lumière certains défauts
d'une société, des mauvaises pratiques ( surconsommation par exemple ), et donc être l'étincelle déclenchant
le point de départ d'un processus créatif, mais en aucun cas, elle ne sera motrice pour instaurer un
changement car il n y a pas de projets porteurs.
Pourquoi n'arrive t on pas à enrayer la crise climatique?
On ne peut pas changer un problème d'ordre mondial, avec une inertie gigantesque sans que cela ne prenne du temps. D'autant plus que ce déréglement climatique ne constitue pas une priorité pour une bonne partie de la population face au pouvoir d'achat ou encore la sécurité. (préférence pour le besoin court terme plutôt que long terme)En conséquence, avant de faire adopter un nouveau modèle, il est nécessaire de convaincre que ce nouveau modèle est meilleur que le précédent.
A partir du moment où ce modèle est accepté par la majorité de la population et que seule la mise à l'échelle est manquante, alors, Oui, l'Etat sera enfin en mesure d'apporter une réelle plus value dans l'accélération du changement.
Autrement dit, plutôt que d'invectiver l'Etat sur ce que l'on ne veut pas ( l'inaction - intéraction de contestation ), il est préférable de la pousser à appliquer les solutions proposées.
Quel modèle adopter?
Seules la compétition et la coopération font partie d'un processus créatif. Un projet compétitif implique la recherche d'optimisation et de progression continue, moteur essentiel de réussite. Pour qu'un projet réussisse, on doit être en mesure de proposer mieux que ce qui existe déjà. Attirer l'intérêt pour fédérer autour de ce projet.La coopération est une intéraction complémentaire pour favoriser les relations possible entre groupes, et rendre un projet d'autant plus compétitif.
GlobéNostra fait pleinement partie de ce modèle en intégrant des solutions dont le seul but est de proposer un modèle compétitif et fédérer les meilleures compétences autours de ces 2 valeurs.